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lundi 5 novembre 2012

Tours : petite révolution de palais au centre des congrès

Après le licenciement du directeur général et du directeur commercial du Vinci, Denis Schwok, déjà patron du parc des expositions, conforte son pouvoir.

POURQUOI ?« Le chiffre d'affaires du Vinci n'évolue plus, alors que la masse salariale reste importante. Il a fallu faire des économies d'échelle. Pour 2012, par exemple, le chiffre d'affaires du Vinci est de 2,8 M€ pour 60 salariés quand il est de 5,4 M€ pour 24 salariés au parc des expositions. Nous poursuivrons donc la mutualisation entamée l'année dernière entre les deux structures tout en continuant à investir. Le but n'est pas de faire partir les gens, mais au contraire, de les inciter à rester en les faisant évoluer vers des postes qui les intéressent vraiment. En face de ces trois licenciements, plusieurs salariés ont obtenu des promotions et des responsabilités qui correspondent à leurs désirs. »Source article : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2012/11/03/Tours-petite-revolution-de-palais-au-centre-des-congres

Rien en comparaison des dégâts de Sandy, ni même au regard des avanies subies chaque semaine par les blessés de la vie. N'empêche, une petite révolution vient de se produire au palais des congrès Vinci, l'un des outils économiques les plus prestigieux de la ville. Le directeur général, Benoît Martin, le directeur commercial Georges Fleurance et la responsable des projets, Sandrine Dartois, viennent d'être licenciés pour raisons économiques… après vingt ans de services. Avec eux, sept contrats d'hôtesses ont été rompus, « d'un commun accord » précise Denis Schwok, président du directoire qui chapeaute désormais le Vinci et le parc des expositions.« Je rassemblerai tout le personnel le 14 novembre pour faire le point », promet-il.
 PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE. En 2009, le centre des congrès, le parc exposition et l'office de tourisme se regroupent sous le nom de Tours Événements avec trois membres au directoire Benoît Martin (Vinci), Denis Schwok (parc-expo) et Jean-François Lemarchand (office de tourisme), président. En 2011, l'office de tourisme quitte Tours Evènements pour Tours Val de Loire, nouvel outil touristique de l'agglomération (Tour(s)plus). Dans la foulée, Denis Schwok devient président d'un directoire bicéphale avec Benoît Martin, par ailleurs directeur général du Vinci (depuis 2003).
LES RAISONS DU DIVORCE ?« Je ne suis pas là pour gérer le passé du Vinci,commente Denis Schwok. Ce que je peux dire, c'est que le Vinci est truffé de gens de valeur qui connaissent parfaitement bien leur métier. Mais ce que je peux dire aussi, c'est que certains d'entre eux travaillaient dans leur bulle. On ne sentait pas cette force collective qui fait avancer les structures. Aujourd'hui, je pense que les gens croient à nouveau au projet que je leur propose. On vendra indifféremment le Vinci et/ou le parc des expositions. L'année prochaine, outre l'Art au Quotidien qui était notre seule initiative, nous ajouterons deux autres manifestations dont un championnat du monde des fromages avec Rodolphe Le Meunier. L'objectif, c'est de stabiliser financièrement la structure en 2013 et d'atteindre les 4 M€ de chiffre d'affaires en 2014. »
MÉFIANCE.« Quand je suis arrivé au Vinci, confie Denis Schwok, certains se méfiaient de moi. Je faisais peur. J'espère, depuis, avoir rassuré mes collaborateurs. Je suis rigoureux, parfois colérique, mais convivial aussi. On ne fait pas ce métier si on n'aime pas les gens. Le matin, je peux me regarder dans la glace. Je n'ai ni haine, ni amertume. »
la phrase
" Je me suis engagé à ne faire aucune déclaration. Pour l'instant, je m'y tiens. Je réagirai en fonction des éléments. "
Benoît Martin, 50 ans, est entré au Vinci en 1992 comme chargé de production avant d'en être nommé directeur général en 2002. Pour l'heure, il ne souhaite pas réagir aux évènements, même si l'on sent, au ton de sa voix, que son départ ne le réjouit pas. En 2011, au moment où l'on fêtait les 20 ans de la pose de la première pierre, il déclarait :« Aujourd'hui, je crois pouvoir dire que nous avons atteint une certaine maturité et que nous faisons partie des centres qui comptent sur la scène nationale et internationale. »
la question
" Toujours intéressé par le destin du Vinci ? "
Jean-Michel Dutoit, directeur du Vinci de sa création en 1992 à 2002. « Si je suis assez d'accord avec le diagnostic de Denis Schwok sur les performances du Vinci, je n'adhère pas aux recettes qu'il propose. Je suis à la retraite et je n'ai pas à me mêler de cette histoire, mais je suis viscéralement attaché au Vinci. Si Jean Germain (NDLR : maire de Tours) me demandait de revenir pour une mission de 18 mois, afin de relancer le navire, je reviendrais sans hésiter. »
Le chiffre
60 M€
C'est la somme qu'il restera à verser en 2021, 2022 et 2023 pour rembourser, in fine, l'emprunt du Vinci qui s'élevait à 80 M€ Parallèlement, et selon les accords établis en 1992 par Jean Royer, la subvention versée chaque année par la ville au Vinci baisse de 2,5 %. Elle était de 3,3 M€ en 1995, elle est cette année de 1,942 M

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