200 manifestations par an au palais des congrès - Lorient

Salon, séminaires, spectacles sont proposés au palais des congrès et au parc expo de Lann-Sevelin, deux équipements gérés par la Segepex. Le palais des congrès est le plus ancien, mais pas le moins vaillant. Deux équipements, un gestionnaireDepuis 1992, la Segepex, la Société de gestion du parc des expositions, veille aux destinées des deux sites : le parc des expos du pays de Lorient à Lanester, propriété de Cap l'Orient et le palais des congrès qui appartient à la ville de Lorient.
« Cette décision est logique dans la mesure où les deux équipements sont très complémentaires. Cela nous permet de mieux articuler l'offre et de mieux répondre à la demande », explique Éric Avry, le directeur de la Segepex.

Les salons oui, les mariages non
Édifice central, très utile pour les uns, vieillot et encombrant pour les autres, le palais des congrès compte deux espaces. Au rez-de-chaussée, une salle de 1 000 m², adaptable pour des salons ou de grandes réceptions, mais inaccessible pour les mariages (il y a des demandes) ou les soirées étudiantes (le parquet, posé lors de la création, date de 1964).
800 places
Après une refonte dans les années 90, l'édifice est en bon état, Récemment, toutes les huisseries et décors intérieurs ont été refaits. En 2011, l'effort a porté sur le remplacement du mobilier, notamment les fauteuils dans la salle de l'étage (800 places, dont la jauge limite l'activité spectacle à du théâtre ou du one-man-show).
Mais la perspective la plus importante est « d'ouvrir » l'arrière du bâtiment, à la faveur de la réhabilitation du parc Jules-Ferry. Afin de profiter du grand balcon (4 mètres de profondeur) qui surplombera la future « place des Marées ».
Un taux d'occupation de 70 %
Côté chiffres, le palais des congrès s'honore d'un taux d'occupation annuel de 70 % en accueillant un peu plus de 200 manifestations sur 245 jours. « Le grand public ne le sait pas forcément, car beaucoup d'événements ne sont pas médiatiques, ils sont du monde de l'entreprise », précise Joël Lhermenier, son directeur.