Le parc Elan en travaux, il faudra louer une structure légère pour organiser le jumping l'an prochain.D'autres le font déjà. C'est le cas à Rambouillet.
Le maire s'y est engagé, les organisateurs sont prêts : en dépit des travaux de démolition et reconstruction prévus au parc Élan, seule salle capable d'accueillir de grands rendez-vous populaires à Alençon, le jumping national Caval'Orne devrait avoir lieu en novembre prochain.Beaucoup, dont le président du comité d'organisation Émile Sagot, parlent d'un chapiteau pour abriter la manifestation. Il le verrait bien installé « sur le parking derrière la Luciole », en continuité des halls qui ne seront pas en travaux « pour que les cavaliers n'aient pas à sortir entre l'échauffement et la compétition ». Cela se fait ailleurs. « Dans les pays étrangers, aux Pays-Bas notamment, les concours internationaux se font entièrement sous chapiteaux et ça marche », souligne Émile Sagot.
Une dépensequi peut être rentabilisée
À Rambouillet, où l'on prépare le salon du cheval avec un jumping international pour mars 2011, les organisateurs louent un chapiteau qualifié de « plus grand d'Europe ». Un géant de 300 m de long par 50 de large.
« Il faut compter un mois de montage et de démontage, tout cela a un coût, évidemment », dit Samuel Lievens, de Rambouillet événements. « Pour deux mois d'utilisation, il faut compter 400 000 €. » Mais Rambouillet rentabilise sa dépense en organisant, dans la foulée, un salon de la chasse et trois autres manifestations proches de ce qu'on peut trouver à Alençon au parc Élan.
Qui est capable de fournir une telle structure ? « Ils ne sont pas cinquante, dit Samuel Lievens. Ils ne sont même que deux, des Hollandais : De Boer, qui a un site de stockage à Chartres, et Neptunus. » Il cite aussi GL Events qui propose des bâtiments temporaires en métal et textile, pour des surfaces allant jusqu'à 10 000 m². On retrouve cette société dans l'organisation du Salon du cheval à Lyon.
D'un seul tenant, le chapiteau géant culmine à 14 m au faîtage. Mais si l'on s'y trouve à l'aise, en revanche il faut compter avec de très fortes contraintes de sécurité. Pas de feu sur place, donc ni maréchalerie ni cuisson de restaurateurs, qui doivent être installés à l'extérieur de la structure principale.
Et les assureurs obligent à veiller au vent, avec des capteurs : « au-delà de 47 km/h, il faut évacuer », explique Samuel Lievens. « Mais j'ai vu le chapiteau tenir sous des rafales à 135 km/h. Il y a des contraintes, mais c'est vraiment très solide. »
Autour de la piste principale, avec 800 m² sur les longueurs et des tribunes de 600 personnes, Rambouillet peut accueillir 3 000 spectateurs. Comme Alençon, dans son vieux parc Élan, quand le spectacle est beau...
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