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La Marne croule sous ses structures d'accueil spectaculaires.... Parcs des expos, Centre des congrès, Millesium... Une association prend forme, mutualisant les moyens pour valoriser chacun des équipements
On commence à connaître la chanson. Entre le Millesium d'Épernay, le Parc des expos, le Centre des congrès rémois et la future installation châlonnaise, la concurrence risque d'être rude en terme d'attractivité. Heureusement, une certaine hiérarchie veille au grain. « Le Conseil général doit rester attentif à l'équilibre sur le territoire, pour en faire un lieu dynamique et performant en terme d'évènementiel », souligne Nicolas Caron, directeur du cabinet du Président René-Paul Savary. Nobles ambitions, bientôt servies par une petite association.
Car suite à une étude sur la complémentarité des équipements, le département a souhaité que tous les acteurs puissent se concerter en évoquant -notamment- leur programmation. « Au sein de "la Champagne Congrès Expo", chacun gardera son autonomie. Il s'agira de mener des actions de promotion communes et de ne pas superposer bêtement deux salons du mariage dans les localités voisines, par exemple ». Parmi les pistes, un site internet pourrait constituer une excellente vitrine pour la « Marne événementielle », au delà des villes individuelles, et permettrait de gagner de nouveaux marchés.
Motivés ou moins
La ville et l'agglomération châlonnaise ont donc déjà voté les statuts de l'association, attendant désormais que leurs confrères les imitent. Motif ? « Le Conseil général, financeur du futur parc à hauteur de 8 millions d'euros, conditionne sa subvention à la création de ce bureau des congrès », précise-t-on au cabinet du maire, impatient de voir les fonds se débloquer. Car si l'association tend à empêcher "Châlons d'aspirer toutes les manifestations de la Marne", le futur Parc, plus spacieux et à deux pas de l'autoroute, ne fait pas si peur. Laurent Madeline, président de la communauté d'Epernay-Pays de Champagne, rassure. "Tout le monde joue le jeu et nous suivrons très vite, c'est une question de calendrier. Il sera bien sûr nécessaire de ne pas nous tirer dans les pattes dès qu'un chanteur arrivera, mais plutôt de proposer des choses pertinentes auxquelles on n'aurait pas pensé avant, sans raisonner seulement en quota de spectateurs ». Tous envisagent de se mettre autour d'une table et de passer à la pratique, aux alentours de février.
Motivés ou moins
La ville et l'agglomération châlonnaise ont donc déjà voté les statuts de l'association, attendant désormais que leurs confrères les imitent. Motif ? « Le Conseil général, financeur du futur parc à hauteur de 8 millions d'euros, conditionne sa subvention à la création de ce bureau des congrès », précise-t-on au cabinet du maire, impatient de voir les fonds se débloquer. Car si l'association tend à empêcher "Châlons d'aspirer toutes les manifestations de la Marne", le futur Parc, plus spacieux et à deux pas de l'autoroute, ne fait pas si peur. Laurent Madeline, président de la communauté d'Epernay-Pays de Champagne, rassure. "Tout le monde joue le jeu et nous suivrons très vite, c'est une question de calendrier. Il sera bien sûr nécessaire de ne pas nous tirer dans les pattes dès qu'un chanteur arrivera, mais plutôt de proposer des choses pertinentes auxquelles on n'aurait pas pensé avant, sans raisonner seulement en quota de spectateurs ». Tous envisagent de se mettre autour d'une table et de passer à la pratique, aux alentours de février.
Pauline Godart
Les chances d'un seul côté
A Châlons, l'exploitation du futur Parc des expos fait causer tandis qu'elle avance pas à pas. Mais la semaine dernière, un seul candidat à la délégation a déposé son dossier en mairie : alors que tout le monde attendait l'arrivée tonitruante du géant de la gestion GL Events, seule la société Vega, alliée à l'UCIA (foire), s'est portée volontaire. « Cela ne veut pas dire pour autant que c'est gagné pour eux », dit-on à la mairie. « Leur proposition sera minutieusement épluchée d'ici à février et si elle ne convient pas, on recommencera ». Une proposition si imposante en terme de papiers, qu'elle aurait pu décourager GL Events de constituer (vainement?) le fastidieux dossier. A moins que le professionnel ne veuille tout simplement pas s'embarrasser d'un parc difficile à valoriser... Et dont la première pierre sera posée ce lundi 11 octobre.
A Châlons, l'exploitation du futur Parc des expos fait causer tandis qu'elle avance pas à pas. Mais la semaine dernière, un seul candidat à la délégation a déposé son dossier en mairie : alors que tout le monde attendait l'arrivée tonitruante du géant de la gestion GL Events, seule la société Vega, alliée à l'UCIA (foire), s'est portée volontaire. « Cela ne veut pas dire pour autant que c'est gagné pour eux », dit-on à la mairie. « Leur proposition sera minutieusement épluchée d'ici à février et si elle ne convient pas, on recommencera ». Une proposition si imposante en terme de papiers, qu'elle aurait pu décourager GL Events de constituer (vainement?) le fastidieux dossier. A moins que le professionnel ne veuille tout simplement pas s'embarrasser d'un parc difficile à valoriser... Et dont la première pierre sera posée ce lundi 11 octobre.
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