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mercredi 12 mai 2021

La filière veut des dispositifs d’aide jusqu’à fin 2021

L’Unimev (Union Française des Métiers de l’Événement) s’est mobilisé depuis le début de la crise pour défendre les intérêts de ses adhérents et plus largement de l’événementiel professionnel français. Pour l’association, il est important que le gouvernement soutienne la filière le temps de la reprise, pendant encore plusieurs mois.


Le 29 février 2020, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, annonçait l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes. D’autres mesures suivront, qui conduiront à des annulations en cascade de tout type d’événement professionnel, du salon au séminaire d’entreprises, jusqu’à l’arrêt total de l’activité « en présentiel » de la filière. Très vite, le secteur doit gérer reports, annulations et basculement de certains événements en digital.


Les organisations représentatives du secteur élaborent alors un «Protocole sanitaire de la Filière événementielle» visant à protéger tous les publics (clients, salariés, fournisseurs…).  L’Unimev notamment monte en première ligne, elle qui rassemble les organisateurs d’événements (foires, salons, congrès, événements sportifs), les gestionnaires de sites (parcs des expositions, centres de congrès, stades, arénas…) et les prestataires de services.

1) Quelles actions l’Unimev a-t-elle engagées, depuis le début de la pandémie, pour soutenir la filière événementielle ?
« L »action la plus notable est notre relation et proximité avec les institutionnels. On ne compte plus les échanges et les rendez-vous en visio avec les conseillers de l’Élysée, de Matignon et des ministères concernés qui nous ont clairement identifié comme interlocuteur privilégié. L’un des résultats positifs, outre le déblocage d’aides spécifiques, c’est la reconnaissance de notre filière en tant que pan économique majeur.

D’autres actions de reconnaissance ou «d’influence» ont été menées auprès de la presse (tribunes du collectif) et sur les réseaux sociaux, à l’image de cette vidéo de commémoration du premier anniversaire de fermeture. Celle-ci a totalisé plus de 200 000 vues pour une action collective entre les associations représentatives du secteur (*). Enfin, nous informons très régulièrement nos adhérents. Nous sommes totalement transparents avec eux. Aussi, nous sommes toujours à leur disposition selon leurs besoins (questions juridiques, déblocage des dossiers de fonds de solidarité ou d’activité partielle, besoins en formation, en communication…)« .

2) Quelles actions avez-vous initiées ou prévoyez-vous prochainement de lancer pour appuyer la reprise ?
« L’action principale est, à date, d’appuyer pour obtenir un calendrier de reprise, à l’instar de nos voisins et concurrents italiens, anglais ou encore allemands. Ensuite, il est important que le secteur dispose d’aides gouvernementales au-delà de la date de reprise officielle. Contrairement à un restaurant ou un hôtel qui peut redémarrer très rapidement, l’organisation d’un événement nécessite de long mois de préparation, de commercialisation, de communication, de création… L’Unimev continue ses efforts de lobbying en ce sens pour que les dispositifs d’aide soient maintenus en l’état au moins jusqu’à la fin de l’année. Il faut également rassurer les clients sur notre capacité à recréer des événements, et ceux-ci dans un cadre sain. Loin des préjugés, nous sommes des professionnels de la rencontre et de la gestion des flux. Nous avons durement travaillé sur un protocole sanitaire bien spécifique et totalement sécurisant qui attend juste la validation de l’État » (un échange entre l’Unimev et le premier ministre Jean Castex est prévu ce mercredi 12 mai, ndr).

3) Quels chantiers envisagez-vous d’ouvrir à plus long terme, dans les prochains mois et prochaines années ?
« Le chantier, déjà entrepris et qui va occuper de plus en plus l’Unimev concerne le plan de transition de la filière. Cette crise aura eu le mérite de développer de nouvelles façons d’échanger (visio, webinar, salons et congrès en ligne…). Elle aura aussi démontré le besoin de se rencontrer physiquement, de recréer du lien entre protagonistes, entre territoires. Les autres chantiers majeurs concernent l’hybridation des événements avec un mélange de présence physique et de digital, ainsi que l’évolution des événements vers plus d’éthiques et de durabilité« .

(*) Coésio, Crealians, La Clé, Lévénement, Les Traiteurs de France, Synpase, l’Unimev, UPSE, Artisans des Spectacles, FreeLances de l’Événementiel et OPRE Association

 

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