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lundi 4 juin 2018

Une déferlante de timbres et des raretés

C’est le moment pour les collectionneurs de réaliser de bonnes affaires… et de faire le point sur un hobby en perte de vitesse, plombé par la baisse du trafic du courrier.


Une « déferlante d’émissions » – comme le titre L’Echo de la timbrologie de juin –, un gigantesque marché aux timbres permettant aux visiteurs de se lancer dans une course au trésor, des séances de dédicaces de dessinateurs et graveurs, une exposition, des conférences, des démonstrations de gravure en taille-douce, des initiations au « mail art » (pour les plus jeunes)… Paris accueille le salon du timbre Paris-Philex du 7 au 10 juin, hall 2.2 à la Porte de Versailles, sur plus de 8 500 mètres carrés.
Les précédentes éditions de ce rendez-vous dédié à la pratique du loisir philatélique, traditionnellement organisé tous les deux ans, s’étaient déroulées au Parc Floral. Un changement de décor plus accessible qui devrait permettre aux organisateurs de franchir la barre des vingt mille visiteurs attendus, collectionneurs chevronnés ou néophytes, qui ne pourront qu’être séduits par un riche programme d’animations, Gilles Livichitz, le directeur de Phil@poste, direction chargée à La Poste de la fabrication, de la vente et de la promotion des timbres, espérant que la grève des cheminots ne découragera pas le public.
Paris-Philex servira de cadre à une Bourse aux timbres qui réunira une cinquantaine de négociants spécialisés et d’experts français et étrangers, la presse et les éditeurs spécialisés (Timbres magazine, Yvert et Tellier) ainsi que des postes internationales qui vendront leurs dernières créations – Monaco, Saint-Marin, Roumanie, Luxembourg, Tunisie, Terres australes et antarctiques françaises ou Corée du Nord… – au premier rang desquelles La Poste française.

Durant les quatre jours de la manifestation, La Poste mettra ainsi en vente, en avant-première, de nombreux timbres, à commencer par un bloc à 10 euros (tirage 100 000 exemplaires) dont le fond fait écho au timbre « Paris. Ville candidate. Jeux olympiques de 2024 » paru en 2017, composé de quatre vignettes consacrées à des sites où se dérouleront des compétitions lors des Jeux olympiques de 2024 : esplanade des Invalides (tir à l’arc), pont Alexandre-III et Grand palais (escrime et taekwondo), tour Eiffel (beach-volley) et Versailles (équitation et pentathlon moderne). Ces vignettes s’inspirent de timbres émis entre 1939 et 1956. Ou comment faire du neuf avec de l’ancien.

Commémoration de la guerre de 1914-1918, un autre bloc, à 30 euros, de huit timbres, reprend la série dédiée aux orphelins de guerre émise en 1917. A ce prix, le tirage n’est que de 40 000 exemplaires imprimés en typographie, comme il y a cent ans. Un carnet de huit timbres « Mémoire de héros », vendu 15 euros, dessiné par Paul Flickinger (présent sur place le 7 juin pour dédicacer son œuvre), rend hommage à des personnages emblématiques parmi lesquels Roland Garros, Maurice Genevoix, Marie Curie, Albert Séverin Roche (« le soldat le plus décoré de la première guerre mondiale ») ou Emilienne Moreau-Evrard, résistante en 1914-1918, puis compagnon de la Libération en 1945 (tirage 30 000 ex.).


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