Directrice du comité départemental du tourisme (CDT) Aube en Champagne, Christelle Taillardat met en avant les points forts du département. « Le champagne, Troyes et la proximité de Paris sont nos principaux atouts », résume-t-elle, en distinguant différents types de tourisme d'affaires : « Il y a les événements d'entreprises, les congrès, les foires et les salons, et les séminaires. À chaque fois, nous avons une carte à jouer. »
Si la plupart des salles susceptibles d'accueillir des congrès (auditorium, Cube, Argence, théâtres de la ville, mais également hôtels privés...) se situent plutôt dans l'agglomération troyenne, le tourisme d'affaire est une problématique qui concerne l'ensemble du département. « La Côte des Bars et son champagne, Nigloland, les lacs… Les possibilités offertes aux managers qui souhaitent motiver leurs équipes sont nombreuses », observe Christelle Taillardat, qui fait valoir un autre atout. « Le coût. Dans un contexte où les budgets sont à la baisse, nous sommes bien positionnés. »
Au titre des points faibles, la directrice cite, comme beaucoup, l'hébergement. « Nous avons un déficit en hébergements hôteliers haut de gamme. Or, pour le tourisme d'affaires, il nous faut au moins du trois étoiles, et si possible des gros porteurs. » Autrement dit des hôtels d'au moins 120 chambres, susceptibles d'accueillir en un même lieu l'ensemble des participants à une manifestation. « Cette configuration nous oblige à nous concentrer sur des événements associatifs, pour lesquels les gens viennent chacun de leur côté ».
Avec sa collègue Cécile Lupo, chargée de promouvoir le futur centre de congrès, la directrice du CDT s'attache à faire connaître Troyes dans les salons spécialisés. « L'Aube est trop peu connue », observe-t-elle. Une méconnaissance à laquelle le CDT tente de remédier en mettant en place la campagne « soyez surpris », dont quelques-uns des panneaux se situent sur le parvis de la défense où siègent les grosses entreprises.
Confiante quant à la commercialisation du centre de congrès, Christelle Taillardat insiste sur la complémentarité entre les intervenants : « L'objectif est que nous puissions apporter une réponse, négative ou positive, dans les 48 heures ». Une réactivité supposant une coordination qui pourrait être assurée par un club affaires regroupant les acteurs principaux du secteur.
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