Fin novembre, le Toulouse Game Show, salon dédié aux jeux vidéos et à la culture nippone, a attirée 30.000 visiteurs. Soit près du double de l’affluence enregistrée en 2009. De quoi confirmer les signes de reprises constatés pour le centre de congrès Diagora-Labège, qui accueille la manifestation depuis ses débuts. Un espace qui peut désormais se préparer à une nouvelle concurrence sur le marché du tourisme d’affaires, celle d’acteurs extérieurs comme la Cité de l’espace ou le casino Barrière. Pour l’affronter, la communauté d’agglomération du Sicoval envisage de développer des structures de loisirs à proximité de Diagora.
Diagora devrait retrouver le sourire après une année 2009 marquée par la baisse de l’activité de 7%. « Le tourisme d’affaires dépend directement de l’activité économique. Ce n’est pas tant le nombre de manifestations qui a baissé l’an dernier, mais le panier moyen par participant. Pour réduire leurs dépenses, les entreprises allègent au maximum les frais de représentation », analyse Robert Gendre, p-dg de Valcosem, la société d’économie mixte qui gère le centre de congrès Diagora-Labège. Si l’activité devrait rebondir de 6% en 2010, pour un chiffre d’affaires de 750.000 euros, le dirigeant s’inquiète encore des délais d’organisation, qui se sont nettement raccourcis : « Nous sommes encore en train de négocier des prestations pour des manifestations prévues en décembre », annonçait-il fin novembre.
Pour soutenir sa reprise, le centre de congrès peut s’appuyer sur l’espace Agora, inauguré fin 2004 et qui a permis l’ouverture à d’autres types de manifestations, davantage grand-public. « Année après année, c’est l’espace qui connait la plus forte croissance et sur lequel on peut tout faire. C’est un plus pour les populations du secteur. Il complète bien Diagora, un outil de territoire pensé pour les entreprises », se réjouit Robert Gendre également maire de Baziège et vice-président de la communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain, le Sicoval.
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