Le parc expo de Rouen savoure les résultats d’une enquête Médiamétrie

Le parc des expositions de Rouen, classé 10e en France, savoure les résultats d’une enquête de Médiamétrie. Elle affirme la place prépondérante des foires et salons dans l’économie des entreprises, et notamment des PME.

Médiamétrie ne sonde plus seulement les audiences de la presse audiovisuelle. Pour la première fois, les sondeurs se sont penchés sur les salons et foire des parcs des expositions. Et le résultat a de quoi réjouir Carine Fouquier, la directrice générale du parc des expositions de Rouen qui participe à la « bonne surprise » de l’échantillon étudié. Car, à la question : « Parmi les différents outils de promotion quel est celui qui vous semble avoir le meilleur rapport coût/efficacité ? », les 3 319 entreprises interrogées ont répondu en majorité (29 %), « les foires et salons », devant internet (25 %) et les visites de commerciaux (22 %).

Un argument commercial

« En cette période de crise, avec une conjoncture compliquée et des budgets de communication réduits, ce n’est donc pas une bonne idée de se priver de foire », lance Carine Fouquier à l’attention de ces exposants.

Si l’enquête assure toute confidentialité, elle dit quand même que pour 1 € investi, l’exposant en récupère 2 en sortie du salon et 8 dans les dix mois qui suivent. La foire reste donc une belle affaire. Voilà qui explique aussi qu’elle draine une majorité de « petits exposants », essentiellement des PME et TPE en quête de visibilité. Et ils n’hésitent pas à investir. « 60 % d’entre eux consacrent plus de 15 % de leur budget marketing-promotion à la participation aux salons et foires. Et pour 13 % des exposants, plus de 75 % de ce budget est consacré à ces événements », souligne l’étude.

Sur le terrain Carine Fouquier confirme le montant de ces investissements, en le commentant de l’évidence : « Il ne suffit pas d’être là ». De 1 000 € pour un stand aux puces à 3 000 € pour un espace réservé à la foire de Rouen et jusqu’à 100 000 € pour une prestation complète d’une convention d’entreprise à 2000 participants, le parc des expositions propose des services à la carte.

Maintenant que les travaux sont achevés, avec une troisième entrée, la directrice générale espère bien organiser plus de 80 événements par an, sachant que la saison se concentre de septembre à décembre.« On pourra en proposer trois, voire quatre simultanés », poursuit Carine Fouquier, s’appuyant sur les fameux résultats de l’étude Médiamétrie pour démarcher de nouveaux exposants. « Nous savions déjà que nous étions la 10e foire de France (lire par ailleurs) mais il nous manquait le flux d’affaires réalisé entre exposants et visiteurs. Aujourd’hui, nous avons les informations », et un nouvel argument commercial.