La foire, remède anticrise

Yves Bruneau, directeur de Dijon Congrexpo et vice-président de la fédération Foires, Salons, Congrès et Evénements (qui regroupe 300 professionnels) et président du groupement des gestionnaires de parcs d’exposition, fait une analyse lucide des foires et salons en France. Selon lui, si à Dijon, les salons et foires marchent bien, ce n’est pas le cas dans toutes les villes. « On bénéficie ici d’un bel héritage que l’on a fait fructifier. »

Les élus ont beaucoup « investi dans des palais des congrès, y compris dans des endroits improbables d’ailleurs », dit-il en souriant, évoquant certaines petites villes, mais les collectivités se désintéressent trop souvent des parcs d’exposition, dont l’image est moins valorisante, « alors que les retombées économiques d’un salon sont au moins aussi intéressantes que celles d’un congrès ». Face aux nouveaux modes de communication, les réseaux, le virtuel, la foire reste un lieu de rencontres et de convivialité

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