Le groupe Viparis, qui détient un quasi monopole sur l'organisation de congrès et salons en Ile-de-France, s'est lancé dans une "chasse au congrès" pour que Paris reste la première ville de congrès au monde face à une concurrence européenne qui se renforce.
Il a annoncé mercredi 3 octobre 2012 avoir obtenu l’organisation en 2015 du Congrès mondial du Gaz, qui n’a pas eu lieu à Paris depuis 75 ans. Ce congrès, dont la dernière édition a eu lieu à Kuala Lumpur, se tient tous les trois ans et attire 5 000 participants et 25 000 visiteurs professionnels.
Croissance à deux chiffres depuis trois ans - Sur le secteur des congrès internationaux, qui est « le plus compétitif » en termes de retombées économiques, Viparis connaît « une croissance à deux chiffres depuis trois ans », a indiqué M. Haimade.
Paris et la région Ile-de-France ont accueilli 995 congrès en 2011 (dont près de la moitié sont des congrès médicaux), un record et une progression de 3,8 % par rapport à 2010, selon les chiffres de l’Office du tourisme et des congrès de Paris (OTCP).
Parmi ce millier d’événements, dont plusieurs dizaines de congrès internationaux, figurait le plus gros congrès jamais organisé à Paris, celui de la Société européenne de cardiologie (ESC) qui a réuni 33 000 participants fin août 2011.
Les congrès constituent une niche de poids dans le secteur du tourisme d’affaires, relève l’OTCP : avec 1,3 million de nuitées en 2011, les congressistes ont représenté 8 % de l’activité liée au tourisme d’affaires en Ile-de-France, où ont lieu les deux-tiers des congrès organisés en France.
Mais la concurrence est de plus en plus rude en Europe. Paris se battait déjà face à Vienne, Barcelone ou Stockholm, mais d’autres lieux émergent depuis peu : « Au cours des cinq dernières années, des villes comme Milan, Liverpool, Londres ou Rome se sont dotées de centres de congrès », souligne M. Haimade.
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